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Le 30 septembre 2023 une dizaine de personnes est venue visiter le cortillet permacole aux horaires proposés.
L’intention de cette visite était de faire découvrir concrètement quelques principes de permaculture qui s’illustrent dans la conception de ce design.
C’était aussi l’occasion de découvrir en observant et en posant des questions.
Le problème est la solution
Ce principe de permaculture invite à la créativité puisqu’il nous dit qu’un problème est une opportunité. Cela montre aussi l’esprit optimiste qui va avec la permaculture.
Sur cette petite partie de terrain faisant 300m2, 3 problèmes principaux se posent :
- le vent du Nord, asséchant, a mené à créer une triple haie brise-vent ;
- l’ensoleillement trop important en été impose la création de structures pour créer de l’ombrage sur le potager mandala ;
- la pente supérieure à 10% est utilisée pour arroser avec une cuve placée en haut du terrain.
Utiliser des solutions petites et lentes
Cet autre principe de permaculture parle de durabilitée et de résilience : il est plus facile de cultiver et d’entretenir un petit jardin plutôt qu’un grand jardin.
Ce jardin nourricier occupe une surface de 300m2. Sur cette surface, le potager mandala occupe seulement 30 m2 et la serre fait 12m2.
Le jardin évolue lentement et en fonction du temps qui peut y être consacré.
Chaque élément remplit plusieurs fonctions…et vice et versa !
Cela veut dire qu’une partie du design (la haie, la serre, la cuve, le mandala potager) sert à plusieurs choses : il s’agit de créer de la polyvalence, comme dans les écosystèmes naturels.
La haie est le meilleur exemple ici : elle est brise-vent, brise-vue, nourricière pour les humains et les oiseaux. Elle apporte aussi de l’ombre aux poules des voisins.
Le principe inverse – Une fonction est assurée par plusieurs éléments – parle de redondance et est synoyme de résilience dans l’écosystème créé.
Par exemple, la fonction « Eau/Arrosage » est assurée par l’eau du réseau, le système de récupération d’eau de pluie et bientôt par une petite mare pour compléter.
Toutes les photos sont de Cidalia Faustino, merci à elle pour ce nouveau regard sur le cortillet permacole.
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